Because, the Tarot de Marseille is one part of the history of the occidental philosophy. It is coming from a long and very mysterious tradition.

Not a all, of course. Many people are now in stress with what they can watch in TV, in newspaper or in their life. Our occidental society shows there are too many bad things. Very poor here, very rich there ! And what else ? We have lost the way of our life. There is no answer from the "genius" ! We are alone... in the dark ! So, there is may be an other way. It was the reason of my works regarding Tarot de Marseille and IChing. If, we cannot get confidence in our "genius", what happen in our past ?

Sure ! Tarot de Marseille can be an help to a better life. It is not only a mean of fortune telling, it is a way to understand what is in yourself. In the present time, Anguish is the leading word in our modern society. We understand that we have made somewhere a terrible mistake. Human being is not only a consumer ! As it is said in the Bible, it will be not possible to bring in the other world all the merchandise we have bought in this one. Human being has also a soul. And this soul is not happy with all the bad things that surround her at every hour. The Tarot de Marseille was a way, long time ago, to try to find an answer to this anguish... A lot of people have find in it this way. Why not my reader !

I wanted to make a simple and brief introduction to Tarot de Marseille in order to help people to make their own spreads, their own readings. I show how it is easy to discover the main meaning of the Tarot de Marseille deck ! And I hope my work will be of some help for my readers !

Si j’étais un peu méchant, je dirais que le mot de « concert » me semble un peu déplacé, celui de cacophonie serait, à mon avis, beaucoup plus adapté à l’avalanche à laquelle vous faites allusion. Il est vrai que l’on voit, depuis un moment, le terme méditation employé à toutes les sauces ; il est ici un remède contre l’angoisse ; là, un moyen pour devenir un super cadre d’entreprise ; ou encore, plus grave, une méthode de guérison infaillible. Certains mettent l’accent sur les positions physiques nécessaires selon eux à la méditation : coucher, debout, sans oublier la fameuse position du lotus ! On dit aussi que le bouddhisme, ou le zen ou le taoïsme sont les seuls chemins de la méditation, etc. Le machiavélisme de certains a même conduit, avec les fameux « coaches », à l’idée, absolument fausse, que la méditation rendait « plus efficace, en se fondant dans la culture d’entreprise »…
Mais, la méditation n’a rien à voir avec ces dérives plus ou moins intéressés. C’est même grave, car elles peuvent faire beaucoup de mal.
La méditation n’est pas une occupation comme une autre. C’est un moment crucial de notre vie. On ne s’en aperçoit pas trop clairement aujourd’hui, tant la société matérialiste dans laquelle nous vivons a fini par nous faire perdre nos repères et tout ce que le retour à notre esprit peut nous apporter.
Et pourtant, si l’on essaye de réfléchir un tout petit peu, qu’est-ce que l’on constate : nous avons appris pendant toute notre vie des tas de choses : nous avons appris les mathématiques, la physique, l’anglais, le russe, l’allemand, à conduire une voiture, à faire fonctionner un ordinateur ou un lave-linge ou une cafetière électrique et encore bien d’autres choses. Et curieusement dans toute cette vie, combien de temps avons-nous consacré à nous « apprendre »  ?
On sait bien que l’on n’est pas notre « étiquette sociale ». Au plus profond de nous, nous savons que nous ne sommes pas un médecin, un professeur, un artiste, un ouvrier, un vendeur, un chômeur ou toute autre de ces étiquettes. Elles ne sont pas nous ! Alors nous, notre moi… qui est-il ?
Où est la vérité de mon « moi » ? Qui suis-je réellement ?
C’est en se rapprochant de notre véritable identité que l’on se sent soudain plus solide, plus clair dans « sa tête ». On découvre un moyen d’entrer en contact avec ce qui est fondamental en nous, c’est-à-dire notre véritable moi ou encore notre âme.
Et c’est pourquoi j’ai pensé que, même si ce petit livre est une goutte d’eau dans l’océan, il était utile. La méditation est une chose trop importante de notre vie, pour passer à côté de tout ce qu’elle peut nous apporter.

Le mot méditation fait souvent peur. On a l’impression que la méditation n’est réservée qu’à des êtres exceptionnels, qu’à des sages capables d’embrasser tous les problèmes de l’humanité.
En fait, tout le monde peut et doit avoir accès à la méditation, et ce surtout à partir d’un certain âge. Mais la puissance du système de pensée matérialiste rend son accès plus malaisé et il est vrai qu’aborder tout seul la méditation est un instant délicat pour la plupart d’entre nous.
On a facilement tendance à s’en croire incapable et à force de ne pas trouver les « bons repères », beaucoup se sentent découragés et abandonnent avant même d’avoir fait les premiers pas.
La méditation a toujours été au centre de mes préoccupations parce que j’ai compris peu à peu, à travers mon expérience professionnelle qu’elle était dérangeante dans le cadre de notre société moderne. J’ai fait de longues études de philosophe jusqu’au doctorat et là j’ai découvert que l’on n’évoquait que des « systèmes de pensées » pour reprendre l’expression de Michel Foucault. Dans le cadre de ma collaboration avec un grand magazine de psychologie ou de mes travaux sur les tests de recrutements, je me suis aperçu que l’on visait à créer des consommateurs et des clivages. Presque partout la méditation était l’objet d’une certaine défiance, voire hostilité. Ce n’est pourtant que par la méditation que l’on peut rejoindre sa vérité profonde.
D’où l’idée de ce petit livre qui n’a qu’un seul but : montrer comment venir à la méditation à travers sa propre histoire, sa propre expérience, en d’autres termes sa vie. C’est une démarche qui remonte aux origines de la philosophie occidentale et notamment de la philosophie grecque de l’antiquité.
Il serait bien naïf de penser que personne sur cette terre n’a connu nos tourments avant nous. Même si les événements que ces hommes ont vécus étaient bien différents des nôtres dans leurs aspects matériels, les sentiments, les sensations, la connaissance qui en émanaient étaient les mêmes. Comme le disait dans son terrible Golem Gustav Meyrink, nous croisons tout au long de notre vie des symboles d’éternité habillés de poussières.
Il n’existe qu’un moyen pour retrouver le lien avec notre âme, et ce moyen c’est la méditation.

Comme nous l’avons déjà dit, la méditation ne paraît pas facile d’accès. C’est bien entendu en grande partie la faute à un système de pensée orienté vers le seul matérialisme. Certains échappent à cet enfermement, mais ce n’est pas toujours évident de trouver le chemin qui est pourtant depuis toujours en nous.
Après des années de réflexion sur cette question, j’ai pris conscience que beaucoup pouvaient avoir besoin d’une aide afin de franchir les plus gros écueils.
Ce livre présente donc une méthode, et certes ce n’est qu’une méthode parmi bien d’autres, mais une méthode simple où l’on a veillé à éliminer toutes les références pseudo-ésotériques. Il s’agit de prendre conscience des premiers pas que l’on doit faire pour que la méditation soit bénéfique.
Certains après avoir suivi cette méthode en trouveront d’autres qui leur conviendront mieux, et c’est là le but que nous avons poursuivi. Rien de dogmatique ; rien de sectaire ; vous êtes libre de penser comme vous le voulez et même c’est là votre grande liberté, car personne n’est dans votre tête, dans votre esprit et personne ne peut atteindre votre âme… que vous-même à travers le mécanisme de la méditation.
On partira du vieil adage de la philosophie grecque de l’antiquité : « Prendre soin de soi-même » pour aborder ensuite un cheminement simple (mais pas forcément facile…) en cinq étapes : le voyage des cinq maisons. On a ajouté une fiche pratique qui détaille tout ce qu’il faut prévoir pour ce voyage à l’intérieur de nous-mêmes…

Nous l’avons dit à partir d’un certain âge, on constate, c’est un fait, que notre corps ne peut plus être le moteur de notre vie. On sait qu’il a joué un rôle fondamental et il a toujours été en première ligne. Il avait ses besoins physiques, de la sexualité aux activités plus ou moins sportives. Il avait souvent le dernier mot et il nous entraînait à sa convenance, et même parfois contre notre volonté.
Nous entrons dans une nouvelle vie où notre corps ne peut plus jouer ce rôle.
Alors, il n’y a pas d’alternative ; ou l’on s’oriente vers soi et l’on décide de se « prendre en main » ; ou l’on s’abandonne et on a toutes les chances de finir en « légume » ou en gâteux. On peut se laisser aller, se dire que l’on n’a plus qu’à attendre l’issue... Mais si l’on considère que l’on a besoin de vivre cette nouvelle vie, de la vivre aussi pleinement que nous avons vécu la jeunesse ou l’adolescence ou encore la maturité, alors la méditation est le ressort fondamental de notre nouvelle existence.
Contrairement à une idée reçue bien pratique dans notre société matérialiste, l’âge ne nous sépare pas, ne nous détache pas du « sentir » comme disait Aristote. Au contraire. Et l’on peut prendre de plein fouet les retours de flamme du passé. Le regret est sans doute la chose la plus terrible. Guy de Maupassant l’évoque dans une de ses nouvelles parmi les plus désespérées. Un homme aime une femme qu’il pense inaccessible. Puis, la vie les sépare. Lorsque devenu vieux, il retrouve cette femme, il lui rappelle leur dernière rencontre. Il lui dit son trouble de l’époque. Elle lui donne l’explication de ce trouble : elle avait décidé de lui dire oui, mais il était parti sans comprendre. Le vieil homme s’éloigne alors seul, écrasé par ce terrible regret, étouffé par ses sanglots...
Nous pouvons pleurer à tous les regrets tourbillonnant avec nos souvenirs et nous pouvons alors facilement sombrer dans un enfer de désespoir.
L’âge est le moment sans doute le plus difficile d’une vie. Et la méditation est la seule réponse qui soit en notre pouvoir.